27 JAN 2018

Rencontre Littéraire, Gastronomie
& Grand Bal du Bénin

PROGRAMME

A partir de 16h30 // Accueil du public

 

17h00 – 19h30 // Autour des Lettres :

17h – 17h30 : en guise d’introduction, projection du film documentaire de Franck Salin « Citoyen bois d’ébène ».

17h30 – 18h : café littéraire avec Cossi Boniface Gnanguenon, Sophie Adonon, Eliane Chegnimonhan et Marie Ange Thébaud.

 

19h30 – 20h30 // Escale Gourmande

Restauration proposée par le Chef Blaise Sekpon sur place au FGO.

 

20h30 – 01h // Grand Bal Dansant

Avec les chanteurs Stanislas Tohon, Laurent Hounsavi III et Cormelia Lermuzeau et leur backing band.

INFOS PRATIQUES

Quand  27 janvier 2018 de 17h00 à 01h00

Lieu Centre FGO – BARBARA

Adresse  1 Rue Fleury, 75018 Paris

Téléphone  01 53 09 30 70

Tarif  6 € (prévente) | 8 € sur place (tarif réduit) | 9 € sur place (tarif plein)

Né en 1973 en France hexagonale, Franck Salin dit Frankito est écrivain, journaliste, réalisateur. Il a grandi en Guadeloupe avant de repartir dans l’hexagone à sa majorité, où il y poursuivra des études de lettres et d’histoire. Il est l’auteur de deux romans : Pointe-à-Pitre – Paris (2000) et L’homme pas Dieu (2012), récompensé en 2013 par le Prix Carbet des lycéens. Il aborde des thèmes comme celui de la migration et des problématiques de la société guadeloupéenne (chômage des jeunes, sida, toxicomanie, mouvements syndicaux …).

Il est aussi l’auteur de la première pièce de théâtre en créole présentée à la Comédie Française en 2005, intitulée Bodlanmou pa Iwen.

Dans le milieu journalistique, Franck Salin a débuté sur les bancs de l’université en tant que pigiste à RFI (Radio Internationale Française). Par la suite, il a collaboré avec RFO (Radio France Outre-mer), ARTE, TV5 Monde et a été le rédacteur en chef du quotidien panafricain en ligne www.afrik.com et du mensuel A+mag.

En qualité de réalisateur, Franck Salin a réalisé deux documentaires : L’appel du tambour en 2009, qui a remporté la même année le prix du documentaire FEMI, et Sur un air de révolte en 2013, qui revient sur le chant « La Gwadloup sé tan nou, La Gwadloup sé pa ta yo » qui a animé le mouvement de grève opéré en Guadeloupe du 20 janvier au 4 mars 2009.

Sophie Adonon est née au Bénin en 1964. Passionnée de littérature française et titulaire d’une maîtrise en droit privé, elle vit en France, au Mans, depuis 1983.

En 2011, elle publie deux romans : Le Sourire macabre et Le plat qui se mange froid aux éditions Amalthée, romans « de genre policier mais à la sauce africaine ». Deux premiers opus d’une série dont le commissaire Lionel Aza, qui officie à Cotonou, capitale béninoise, est le personnage principal.

Bibliographie :

  • série sur le commissaire Lionel Aza : tome 1. Le sourire macabre, tome 2. Le plat qui se mange froid, tome 3. Coeur insomniaque, tome 4. Parole d’immondices (éditions Amalthée).
  • autres titres : Le Hiatus, Pour une poignée de Gombos et Un trop lourd tribut.

Laurent Hounsavi, né à Cotonou, arrive en France à l’âge de 17 ans pour y poursuivre ses études. Entre petits jobs et cours à l’université Paris XII de Créteil, lui qui était déjà l’une des voix incontournables de la capitale béninoise, chante dans le RER et le métro parisien pour nourrir sa passion et gagner sa vie.

Accompagné de sa guitare, il a su capter l’attention du public en interprétant des chansons de Bob Marley, Roberto Torres, Tito Puente, Georges Brassens ou encore Charles Aznavour.

En 2000, il parvient, grâce aux fonds collectés aux travers de ses diverses prestations, à sortir son premier maxi : « Toujours te garder« . Le succès est immédiat et le disque s’arrache à plusieurs milliers d’exemplaires. Fort du soutien de fans de plus en plus nombreux et d’une indépendance totale, la nouvelle star de la salsa made in Bénin est parvenu à sortir son premier album Paris-Cubano et à avoir accès à un réseau de distribution digne de son talent.

Cossi Boniface Gnanguenon, chercheur au Centre National de la Recherche Scientifique, enseignant titulaire en informatique à l’Université de Cergy-Pontoise et coordonateur C2i (Certificat Informatique et Internet), Cossi est aussi Docteur en Sciences du Langage. Ses thèmes de recherche sont l’informatique appliquée à la linguistique portant sur l’Onomastique, la Syntaxique et la Sémantique de la langue fon du Bénin en Afrique de l’Ouest. Il travaille également sur la Fouille de Textes (Data mining) sur l’extraction des morphèmes polysémiques dans les langues fon du Bénin et yoruba du Nigeria.

Ingénieur informaticien, titulaire d’un DESS Informatique en Systèmes d’Information et des Connaissances à l’Institut d’Administration des Entreprises (IAE) à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et d’un master en Ingénierie de Formation Chef de projet multimédia à l’Université Pierre et Marie Curie Paris-6 Jussieu.

Bibliographie : Le dictionnaire étymologique des noms propres de personne au Bénin langues fon et français, éditions Ouanilo.

Roger Stanislas Tohon est à l’origine du « tchink système« , une version revue, corrigée et électrifiée du « tchinkounmey« , un rythme du Centre du Bénin modernisé par Anatole Alokpon dans les années 1970. En 1978, il découvre dans la région des collines Savalou les percussions à base d’eau, une musique sacrée appelée « tchinkoumé », qui servait à chasser les mauvais sorts après un décès. Avec le temps, elle se transforme en musique de réjouissance populaire. Il crée alors le tchink system, orchestration à base d’instruments occidentaux (percussions aquatiques et gota raclée et frappée à l’aide d’un gros chiffon en forme d’éventail).

Sa voix puissante, sa taille imposante, sa coiffure extravagante, son style électrique rendent compte de sa forte attache aux rythmes vaudou. En 1991, il triomphe avec « Zémidjan », un hommage au taxi-moto de Cotonou et à la débrouillardise. En 2003, Résurrection offre de nouvelles sonorités : influencé par les riffs de guitare à la Santana et le sax de Manu Dibango, l’album est également marqué par le rap et le raggamuffin.

À sa sortie de l’hôpital après une longue maladie, il crée une fondation d’assistance aux artistes en difficultés sanitaires dont les principales recettes sont générées par les concerts des artistes béninois. Il contribue également la même année à la création du Syndicat National des Artistes Musiciens du Bénin. TV5 lui consacre un documentaire de 90 minutes.

En 2004, Stanislas Tohon lance son 27ème album Non à la violence, qui dénonce les violences au Bénin et en Afrique.