24 FEV 2016
MAGOU SAMB & LULENDO
Pour ce Warm Up Show de février, l’association Rares Talents et Hilaire Penda vous proposent un voyage au coeur de l’Afrique, une plongée entre le Sénégal et l’Angola accompagnée de deux grandes voix, celles de MAGOU SAMB et LULENDO, deux artistes aux influences diverses dont la musique oscille entre tradition et modernité.
MAGOU SAMB
Auteur, compositeur, guitariste et chanteur né en 1975 à Ngor (Sénégal), Sény Samb dit « Magou » chante d’une voix éraillée sur une musique tirée du « ndeup » des pêcheurs Lébous, avec des couleurs afro-blues,afro-folk, musique mandingue, afro-cubain, afro-jazz et reggae…Originaire de l’île de Ngor, un village de pêcheurs lébous situé à la pointe ouest de Dakar au Sénégal, Magou grandit au son du « ndeup », rythme traditionnel des Lébous mêlant chants, danses et tambours sabars et dont la pratique peut aller jusqu’à la transe mystique. Sorte de musicothérapie ou cérémonie d’exorcisme ancestrale chez les Lébous, le « ndeup » a pour fonction de soulager la maladie (notamment mentale) mais aussi de reconnaître les esprits ancestraux…C’est dans cet univers sonore et musical et par la pratique des chants religieux que Magou forme sa voix rauque et puissante, et son jeu de guitare teinté dembalax, de musique mandingue, de blues et de folk. Auteur, compositeur et interprète, Magou crée son propre répertoire et se produit sur scène avec son groupe Dakar Transit pendant plus de dix ans. Très vite repéré par le label Network (Oumou Sangaré, Desert Blues…) Magou quitte le Sénégal et s’envole pour l’Allemagne où il enregistre Africa yewul (Afrique, réveille toi), son premier album sorti chez Harmonia Mundi en 2006. Salué par la critique et récompensé par l’Académie Charles Cros, Africa Yewul évoque l’union africaine, les souffrances et l’espoir d’un peuple, mais aussi l’amour, la foi et la solidarité, nécessaires dans un monde où chacun ne vit que pour soi. Magou puise sa musique dans la tradition mais aussi dans le jazz, la soul et la musique afro-cubaine. Il prouve et confirme au grand public qu’il est avant tout un homme de scène et un grand chanteur. On distingue sa voix entre mille et ses textes en wolof en français ou en anglais sont ancrés dans le vécu, dans l’émotion et dans le partage.
LULENDO
Il est né à Maquela do Zombo dans la province de Uige en Angola, mais c’est à Luanda, la capitale, qu’il grandit, bénéficiant très jeune d’une double initiation musicale : le chant choral et l’art du likembé (piano à pouces en lamelles métalliques) qui lui est enseigné par son grand-père. La guerre ravage alors le pays ; comme beaucoup, le jeune homme possède « une âme d’horizons » ; il rêve d’un ailleurs. En 1982, il débarque à Paris ; il y croise MANU DIBANGO, SAM MANGWANA, ALAIN DIENG, DIDIER LOCKWOOD, JOHN HELLIWELL (SUPERTRAMP), CARLINHOS BROWN… sa carrière se dessine. Il devient choriste (scène et studio) et musicien. Aujourd’hui, après trois albums remarqués, « A qui profite le crime ? » (2003), « Angola » (2005) et « Live session » (2007), auréolé par le succès de sa première tournée en Angola, LULENDO est désormais considéré comme un des artistes « phare » de la nouvelle musique angolaise. Son album « Soul of Africa » est paru en 2008.
INFOS PRATIQUES
- Mercredi 24 février 2017 à 20h30
- ALIMENTATION GÉNÉRALE
- 64 rue Jean-Pierre Timbaud, 75011 Paris
- 5 €